#MardiDesOiseaux – À la découverte du Cisticole striée
- Communication
- 15 avr.
- 2 min de lecture
Dans les hautes herbes des plaines d’Upemba, un petit oiseau discret ne se fait pas remarquer par son apparence, mais par son cri. Voici le Cisticole striée (Cisticola natalensis) — un maître du camouflage au chant bien plus sonore que sa taille.

Ce minuscule oiseau, d’à peine 12 cm de long, est difficile à repérer. Son plumage brun strié se fond parfaitement dans les herbes sèches et les sous-bois de savane. Mais dès qu’il se met à chanter, impossible de l’ignorer. Le cri du Cisticole striée est un “krrrk” caractéristique, semblable à celui d’une grenouille, qui trahit sa présence.

Un spécialiste de la savane
Le Cisticole striée prospère dans les prairies humides et les savanes boisées d’Afrique subsaharienne. À Upemba, il trouve un habitat idéal dans nos plaines inondables saisonnières et les lisières herbeuses. Cet insectivore discret se faufile au ras du sol, à la recherche de petits invertébrés, souvent seul ou en couple.
Pendant la saison de reproduction, le mâle effectue de courts vols d’exhibition tout en poussant son fameux croassement pour séduire les femelles. La construction du nid revient à la femelle, qui tisse une structure en forme de dôme à l’aide de brins d’herbe et de soie d’araignée, bien cachée dans la végétation.
Pourquoi est-ce important ?
Bien qu’il soit commun dans son aire de répartition, le Cisticole striée est un excellent indicateur de la bonne santé des écosystèmes de savane. Sa présence à Upemba témoigne de la vitalité de nos plaines herbeuses — des milieux qui abritent aussi une grande faune et soutiennent les moyens de subsistance des communautés locales.
La prochaine fois que vous vous promenez près d’une étendue herbeuse dans le parc et entendez un cri de grenouille un peu étrange — arrêtez-vous, écoutez bien, et vous aurez peut-être la chance d’apercevoir ce petit chanteur discret.
🪶 Avez-vous déjà entendu le Cisticole striée dans votre région ? Racontez-nous en commentaire !

Images: Chris Boyes - Plateau de Kibara 2024
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