Échos de la nature : Un voyage musical dans le Parc National de l’Upemba
- Communication
- 16 août
- 2 min de lecture
Digest avec Joseph Kalume
Entouré par la faune, les vents murmurants, le bruissement des feuilles et les rivières qui coulent, le paysage d’Upemba offre bien plus que sa beauté scénique – il chante.
Je m'appelle Joseph Kalume et je travaille comme Assistant Administratif au sein de Forgotten Parks ASBL, où je contribue à la conservation de la biodiversité dans le Parc National de l'Upemba. Mais au-delà de mon rôle professionnel, je suis aussi un passionné de musique – pianiste et violoniste débutant.

Depuis mon enfance, j’ai été attiré par les instruments. J’ai reçu mon premier piano-jouet quand j’étais petit, puis j’ai rejoint la chorale de l’église, où j’ai commencé à apprendre la musique et le clavier. À l’âge adulte, j’ai découvert le violon et je le pratique depuis 2018 – en apprenant à temps partiel tout en conciliant études et travail.
Lorsque je suis arrivé à Upemba le 15 mai 2023, j’ai été immédiatement frappé par la beauté naturelle du parc et par son paysage sonore. Chaque matin, j’étais accueilli par une véritable orchestration d’oiseaux, de graminées bruissantes et d’appels d’animaux au loin. Cette harmonie de sons sauvages m’est apparue comme une symphonie vivante – à tel point que j’ai repris mon violon.

Au début, je me contentais de faire des exercices. Mais rapidement, je me suis mis à chercher des coins tranquilles du parc – près de la maison abandonnée ou des tentes avec vue panoramique – pour y jouer et enregistrer des morceaux familiers, inspiré par les rythmes de la nature. Fait intéressant, des scientifiques ont commencé à étudier ces paysages sonores à travers un domaine appelé l’écoacoustique – qui explore comment les sons naturels soutiennent la vie et la survie des espèces.
Qu’il s’agisse des chants nuptiaux des grenouilles, de la communication entre éléphants ou des duels entre prédateurs et proies, chaque note de la nature a une fonction. Ces recherches nous aident à mieux comprendre et protéger les écosystèmes d’une manière nouvelle.
Jouer de la musique à Upemba a renforcé mon appréciation pour ces connexions sonores. C’est un rappel que nous ne sommes pas de simples observateurs de la nature – mais des participants à sa symphonie continue.




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