L’Idéal de la Journée Nationale de l’Arbre

Communication
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Chaque 5 décembre, la République démocratique du Congo s’éveille sous un souffle particulier. C’est la Journée Nationale de l’Arbre, un moment où le pays est appelé à retenir son souffle pour écouter parler la terre. La vision idéale pour cette journée est de voir des communautés entières se rassembler autour d’une même promesse : redonner vie aux forêts qui protègent leur avenir. Sous cette impulsion on s’image des enfants aux mains encore tachées de craie remplaçant leurs cahiers par de jeunes plants dans les villes comme les villages.

Partout, des organisations comme le Ministère de l’Environnement, et autres mènent des campagnes de plantation. Chaque arbre mis en terre devient un geste d’espoir, un engagement silencieux contre l’érosion, la déforestation et les changements climatiques. Parfois, un thème particulier guide la journée — cette année, il rappelle que protéger un arbre, c’est protéger un climat, une communauté, une vie.

Mais au-delà des villes bruyantes, un autre poumon veille déjà depuis des millénaires : les écosystèmes immenses et fragiles du pays. Parmi eux, le Parc National de l’Upemba se dresse comme un sanctuaire vivant. Ses savanes, ses forêts-galeries et ses marais sont bien plus que des paysages : ils sont les gardiens de l’équilibre climatique, les réservoirs de biodiversité, les refuges des espèces qui maintiennent la terre en harmonie.

En ce jour consacré à l’arbre, chaque plant mis en terre devient aussi un hommage à ces écosystèmes essentiels. Car reboiser ne suffit pas — il faut protéger ce qui existe déjà. Et tant que des espaces comme Upemba continueront de respirer, le Congo pourra rêver d’un avenir plus vert, plus stable, et plus vivant.

Ainsi, la Journée Nationale de l’Arbre ne se résume pas à planter. C’est une invitation à se souvenir que la nature est une famille, et que chaque arbre, chaque forêt, chaque parc national est un membre précieux que nous devons préserver.