La population de zèbres de l’Upemba montre une croissance prometteuse : les rangers salués pour un redressement remarquable

Communication
il y a 5 jours
2 min de lecture

Le Parc national de l’Upemba a franchi une nouvelle étape dans la restauration de sa faune, avec le dernier comptage aérien estimant la population de zèbres à 197 individus, soit une augmentation apparente de 16 % par rapport aux 170 recensés en novembre 2024. Cette tendance positive représente un moment important pour la dernière population sauvage d’Equus quagga boehmi en République démocratique du Congo.

Autrefois célèbre pour ses grandes hardes – certaines dépassant les 300 individus dans les années 1940 – la population de zèbres de l’Upemba a connu un déclin dramatique au fil des décennies. Les résultats de 2025 marquent ainsi non seulement un regain d’espoir, mais aussi la preuve des efforts renforcés en matière de protection et de suivi.

Réalisé le 5 décembre 2025 par le Département de biomonitoring, le comptage aérien a été effectué à l’aide d’un ULM Bathawk léger, piloté par Bright Uzunga avec Manuel Weber comme observateur. Au cours d’un vol de 90 minutes couvrant 149 km de transects, l’équipe a dénombré quatre hardes distinctes dans une zone de surveillance de 8 000 hectares. Le survol a également identifié au moins 21 juvéniles, un signe encourageant de reproduction continue et de stabilité des hardes.

L’absence d’indications de braconnage de zèbres en 2025 renforce encore la perspective positive, en cohérence avec les taux de croissance naturelle attendus pour des populations protégées de la prédation.

Au-delà des zèbres, l’équipe a observé des effectifs satisfaisants de cobes des roseaux, babouins, phacochères, un céphalophe de Grimm, un ourébi, un porc-épic et deux grues caronculées – ce qui témoigne d’une résilience écologique plus large dans les savanes du nord autour de Lusinga.

Ces progrès sont le résultat direct du dévouement des rangers de l’Upemba, dont les patrouilles quotidiennes protègent la faune dans des conditions souvent difficiles, ainsi que de l’engagement des partenaires soutenant les programmes de suivi, d’aviation et de conservation.

Le Parc national de l’Upemba exprime sa profonde gratitude à tous les rangers, pilotes, techniciens, chercheurs et partenaires de conservation dont le travail acharné a rendu ces résultats possibles. Leur vigilance continue et leur collaboration permettent aux espèces emblématiques comme le zèbre non seulement de survivre, mais de commencer à prospérer à nouveau dans l’Upemba.